Voilà plusieurs mois que nous nous posons la question. Aujourd’hui, j’avais envie de te partager ce petit bout de mon quotidien et mes interrogations de Maman.
Enfant précoce ? Surdoué ? Zèbre ? Haut Potentiel Intellectuel?
Comment en vient on à se poser la question? C’est ce que l’on me demande le plus souvent.
Comment ? et bien en fait, nous ne nous sommes doutés de rien. Les capacités de notre enfant, pour nous, ce n’était pas quelque chose de surprenant. Il a des questions, nous répondons. Des thèmes qui changent de ce que les enfants de son âge ont habituellement? Cela ne nous a pas interpellé non plus. Système solaire, géographie, fonctionnement du corps humain…
Il a envie d’apprendre depuis tout petit, nous lui apportons la matière. C’est vrai qu’il a su écrire, compter très tôt (entre autres choses). Mais vu qu’il était demandeur, on a juste répondu.
Mais alors, comment en est on venu à se poser demander s’il n’était pas précoce ?
Ce sont tout un tas de petites choses, mises les unes à coté des autres qui nous ont mis la puce à l’oreille. Après de nombreux mois de galère, j’ai écrit un article sur mes difficultés de Maman. C’est à ce moment là, que plusieurs mamans, se retrouvant dans mes propos, ont commencé à me parler de haut potentiel. Puis, des professionnels de santé ont commencé à nous interpellé aussi : Ce petit bonhomme a beaucoup de capacités pour son âge. Son instituteur, 15 jours après la rentrée de septembre, nous faisait part de ses observations. Puis, lors d’un bilan orthophoniste, nous apprenons qu’il a un niveau CP/CE1 alors qu’il commence la Moyenne Section.
De notre côté, nous sommes toujours en difficulté avec ses tempêtes émotionnelles. Je commence donc à m’intéresser rapidement à ce qu’on appelle les HPI, hauts potentiels intellectuels. Je découvre qu’en effet, plusieurs « caractéristiques » font échos avec mon fils et ce que nous vivons. J’en discute avec une amie qui vit cela avec un de ses enfants. Elle me conseille de me rapprocher du CAMSP (centre d’action médico sociale précoce).
Bilan au CAMSP
Plusieurs mois s’écoulent entre nos premières suspicions et le 1er RDV au CAMSP. Il faudra plusieurs rendez-vous avec des spécialistes pour que le bilan se fasse aussi. Entre temps, mon fils commence à apprendre à lire seul et à calculer. Mais gérer ses émotions est encore très difficile. Le bilan arrive à sa fin, on nous demande de nous rapprocher de la psychologue scolaire pour confirmé la précocité même si celle-ci est flagrante. En attendant, leur équipe suivra notre fils pour l’aider.
Des zèbres partout?
Le test ne sera pas fait avant plusieurs semaines. Et sincèrement, je me fiche du résultat. Je n’ai pas envie de lui collé une étiquette.
On sait maintenant que nos difficultés sont liés parce qu’il gère les informations différemment, et nous faisons au mieux pour l’accompagner. Je me suis rendue compte, que de nombreuses mamans dans mon entourage vivaient la même chose que nous. Et cela m’a rassuré de ne pas me sentir seule.
On m’a demandé récemment si cela était un don ou une maladie. Franchement, je ne sais pas. Moi ce que je sais c’est que j’ai un super petit bonhomme, curieux, avec des capacités, et je l’aime comme ça même si ce n’est pas facile tout les jours pour le moment. C’est mon fils et pis c’est tout.
Retrouve mes autres billets sur la vie de parent ici.
J’espère que cet article t’aura plus.
Et si tu vis la même situation, n’hésite pas à me laisser un commentaire ou un message.
@ bientôt !
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