Aujourd’hui, je vais te parler d’une étape cruciale dans la vie du petite enfant (et du parent) : l’acquisition de la propreté.
Je ne parle pas d’apprentissage, car il ne s’agit pas d’un dressage mais d’un accompagnement de l’enfant. C’est acquérir pour lui, un peu plus d’autonomie,
Aussi cela demande une certaine maturité physiologique et le «bon » moment est différent pour chaque enfant.
Quand est ce le « bon » moment ?
C’est au cours de sa 3ème année de vie que l’enfant va cheminer dans l’acquisition du contrôle sphinctérien.
Pour cela, il lui faut :
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une maturation neurologique : elle nécessite une maturation des nerfs moteurs (qui permettent le contrôle volontaire) et des nerfs sensoriels (qui permettent à l’enfant de ressentir que sa vessie est pleine ou que l’intestin contient des selles).
Les critères d’appréciation qui montrent que l’enfant est physiologiquement prêt sont : l’enfant marche, il peut tenir accroupi en équilibre sur ses 2 jambes, ou encore monter quelques marches d’escalier un pied après l’autre. En moyenne, cela apparaît entre 18-20 mois selon les enfants.
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une maturation intellectuelle : celle-ci passe par une prise de conscience de son besoin. L’enfant doit aussi pouvoir l’exprimer.
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une maturation affective : Il faut que l’enfant se sente en confiance, qu’il se sente prêt à accepter de se séparer d’une partie de lui-même.
Progressivement, l’enfant maîtrisera le sphincter anal, puis vésical. Cette acquisition sera généralement diurne puis nocturne.
Comment accompagner, l’enfant ?
Si l’enfant parvient de lui-même à cette acquisition, il a besoin d’être accompagné et soutenu par l’adulte.
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Une chose importante est de ne jamais le forcer ! C’est lui qui va gérer à son rythme. Donc il est inutile de mettre une pression (comme celle de la rentrée en maternelle par exemple).
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Présenter le pot à son enfant, lui expliquer à quoi il sert, et le laisser le découvrir par le jeu.
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Petit à petit, commencer à lui expliquer lors du change qu’il a fait pipi/caca et lui proposer d’aller sur le pot. S’il refuse, on propose au change suivant.
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Quand l’enfant commencera à accepter d’aller sur le pot, qu’il fasse ou non ses besoins, encourager-le. Et commencer à lui proposer un rythme : comme avant/après le repas ou la sieste.
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Lorsqu’il se sentira prêt, souvent de lui-même, il souhaitera retirer sa couche. A ce moment la privilégier les vêtements facile à retirer seul.
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Il y aura probablement des petits accidents. Dans ces cas là, inutile de dramatiser, on ne se moque pas, on ne dénigre pas l’enfant.
Et pour les temps de sommeil ?
Lui proposer d’aller sur le pot ou les WC avant le coucher. Petit à petit, quand sa couche ne sera plus mouillée au réveil, proposer-lui de la retirer. Mais si cela rassure, il ne faut pas forcer.
Que ce soit pour la sieste ou la nuit, cela vient aussi souvent d’un déclic.
Petites astuces de Maman
Entre la théorie et la pratique, il y a un monde. Et lorsque l’on est parent, accompagner son enfant n’est pas si simple.
Voici ce qui a aidé mon fils dans son acquisition de la propreté :
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Le réducteur de toilette « Cars » : c’est tellement plus cool de faire pipi avec son héros préféré.
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Les lectures : il existe de nombreux livres pour accompagner les enfants. Mon préféré est Qui a t’il dans ta couche.
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Le tableau de gommettes : pour l’encourager à aller aux toilettes, nous avions mis un tableau où il collait des gommettes à chaque fois qu’il faisait ses besoins. Cela a fortement réduit les petits accidents car il n’oubliait plus d’aller sur le pot, motivée par la petite gommette à coller.
Ce qu’il faut retenir
L’acquisition de la maîtrise sphinctérienne est complexe pour l’enfant qui se pose de nombreuses questions.
Il faut accompagner et encourager son enfant. On propose, mais on ne force jamais. Et on le laisse aller à son rythme.
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Si tu as des questions n’hésite pas à me laisser un commentaire.
@ bientôt !
Angie
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