De tout temps, dès que l’on ne rentre pas dans une case à cause de notre différence, on est mis à l’écart, stigmatisé, rejeté, moqué … Que ce soit à l’école, dans nos jobs, nos loisirs, quand on passe sur les réseaux sociaux.
Cela engendre malheureusement souvent de la haine, de la violence, physique et/ou psychologique. Pour endiguer cela, la meilleure façon de faire, selon moi, est de sensibiliser les enfants dès le plus jeune âge.
Pourquoi la différence fait peur ?
La différence, c’est un ensemble de caractères qui distingue un être d’un autre. La couleur de notre peau, de nos cheveux, nos cultures, nos origines, nos passions, un handicap, etc.
La différence fait peur, car elle représente ce qu’on ne connaît pas, qu’on ne maîtrise pas. Notre premier réflexe, trop souvent, c’est de la rejeter, pour éviter de s’y confronter.
On a peur de ne pas être normal. Mais c’est quoi être normal ?
La normalité est ce qui est conforme à ce dont on a l’habitude, ce qui ne surprend pas, ne dérange ni n’attire la curiosité, et ce qui considéré de ce fait, comme règle à suivre. Il s’agit aussi de ce qui est fait par tout le monde, de ce qui est si commun que la plupart des gens le font. (merci Wikipédia).
Pourquoi est ce un sujet qui me tient à cœur ?
Parce que j’ai un petit garçon différent, et grâce à lui, en fait, j’ai compris pourquoi je le suis aussi.
Alors oui, notre différence n’est pas visible. Comme on me le dit régulièrement, « ce n’est pas un handicap ». En effet, d’apparence extérieure, rien ne se voit, mais tout est là. Et la précocité est malheureusement parfois mal vu, méconnue, et jalousée.
Cette année scolaire, beaucoup de parents m’ont interpellé par rapport à mon fils. Au début, j’étais vraiment déstabilisée. Lors d’une sortie scolaire, c’est même une petite fille qui m’a dit que ce n’était pas normal que mon fils sache déjà lire.
Je n’ai pas envie que mon fils soit stigmatisé, moqué, rejeter. Je veux qu’il fasse de sa différence une force. Comme moi, je suis en train de faire avec la mienne. J’accepte enfin à la trentaine passée que je suis différente et que je suis une personne exceptionnelle ! Et cela m’a libéré d’un poids que je ne soupçonnais pas.
Cultiver les différences
Alors au final, pourquoi ne pas sensibiliser le monde et notamment les plus jeunes, pour que les différences deviennent la norme ?
Après tout, depuis des années, on sait que nous sommes tous différents. Et cela est plutôt une force en fait ! Nous ne sommes pas des robots tous identiques avec une seule est même pensée !
Pour moi, il faut cultiver les différences et apprendre la tolérance (capacité à permettre ce que l’on désapprouve).
À l’école, les enfants y sont de plus en plus sensibilisés. Cette année, mon fils a vu les droits de l’enfant et les différences ont été abordées. Pour leur apprendre notamment, que faire si on subit ou si l’on est témoin des comportements négatifs (harcèlement, violences, racket, etc.)
Milsem, Une histoire sur la différence
En ce moment à la maison, nous avons découvert Milsem. Un petit roman de Claire Marty, qui plus jeune, a été marqué par le rejet des autres. Elle a donc écrit l’histoire de Sabria, une jeune fille tellement différente des autres Mils. On découvre sa vie dans cet univers magique et féerique et comment elle va cultiver sa différence, en faire une force pour croire en ses rêves ! Une jolie histoire qui permet d’entamer le dialogue avec l’enfant.
Mon fils a adoré ce livre et il attend le tome 2 avec impatience. Nous avons longuement parlé des différences et quoi faire si on subit les moqueries des autres, comment se comporter avec les choses que l’on ne connaît pas et qui peuvent nous faire peur.
Si ce roman t’intéresse, retrouve-le ici.
Retrouve mes articles sur le Petit Enfant ici.
Et toi, comment apprends-tu les différences à ton enfant ?
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@ bientôt !
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