Un automne à Madison, l’histoire d’une GPA

GPA

Un automne à Madison, l’histoire d’une GPA

Aujourd’hui, je vais aborder le thème de la GPA, la gestation pour autrui. Un sujet qui fâche selon certaines personnes. Mais pour moi, c’est surtout le fruit de l’amour.

 

La GPA

Tout d’abord une petite définition :  La gestation pour autrui est une pratique médicale de lutte contre l’infertilité reconnue et codifiée par l’OMS (organisation mondiale de la santé). Une femme , appelée mère porteuse ou gestatrice, est inséminée par des embryons, puis est enceinte et accouche d’un enfant qui est remis à la naissance à la personne ou au couple infertile, appelés aussi « parents intentionnels ». Les embryons ne sont pas conçus avec l’ovule de la mère porteuse (il s’agirait dans ce cas de procréation pour autrui), mais avec celui d’une donneuse d’ovocyte ou de la femme infertile, appelée également « mère intentionnelle » ou « mère d’intention ». Merci Wikipédia !

En théorie, les personnes ayant recours à la GPA peuvent être des couples hétérosexuels, des couples homosexuels ou des personnes célibataires.

En pratique, c’est plus compliqué que cela. Tout simplement parce que la pratique n’est pas autorisé partout. En France, par exemple, elle est interdite, au nom du principe d’indisponibilité du corps humain. Certaines personnes passent donc par l’intermédiaire d’autres pays où la GPA est autorisé, mais cela est onéreux, et posent des soucis juridiques de retours en France, car l’état ne reconnaît pas la filiation.

Un Automne à Madison

Voici donc un récit autobiographique, qui nous raconte l’histoire d’Hugo et son mari Jean-Luc. Dès la première page, on découvre qu’ils sont devenus pères. Super donc l’histoire se termine bien ! Mais quelle histoire !

J’ai lu le livre d’une traite. J’ai suivi ce couple dans leur aventure de la parentalité. Oui, une aventure ! On les suit de leur désir d’enfant si fort (où chaque futur parent se reconnaîtra), à un périple d’une coparentalité qui avortera, une expérience qui les conduit devant la justice, et le choix de la GPA, qui malgré quelques rebondissements se finira par la naissance d’une jolie famille !

Un témoignage émouvant rempli d’amour, qui s’inscrit dans une démarche de faire évoluer la société vers une GPA éthique.

Tu peux le retrouver ici pour 12€.

GPA

Mon ressenti

Comme dit plus haut, je l’ai lu d’une traite, je n’ai pas pu arrêter avant la fin… Je voulais arriver à cette happy end annoncée dès la première page. Je voulais suivre ce couple amoureux qui souhaite fonder une famille.

La GPA est un sujet épineux, l’homoparentalité aussi. Certaines personnes pensent mieux savoir, estiment que pour s’aimer, il faut être un homme et une femme, et que les enfants doivent avoir un père et une mère.

Je pense qu’avoir un enfant, c’est le fruit de l’amour. Peu importe la sexualité des parents et peut importe la façon de le concevoir. Je pense aussi qu’un enfant n’a pas besoin d’un père et d’une mère, mais d’avoir des personnes qui l’aiment et qui l’accompagnent dans sa vie.

J’ai eu dans ma carrière, l’occasion d’accompagner des familles homoparentales. J’ai aussi suivi des familles qui ont eu des difficultés pour concevoir leur bébé, et la PMA (procréation médicalement assistée) ou l’adoption sont parfois des chemins tout aussi difficiles, voir impossibles, et la GPA leur a permis de devenir une famille. Ces familles qui se définissent atypiques dans un monde qui adore les petites cases. Et ce que je vois, c’est des familles pleines d’amour, des enfants avec des parents qui les aiment, et pour les « détracteurs » qui pourraient me lire, les enfants se portent bien !

J’espère que ce livre aidera à faire bouger les choses, changer les mentalités, la société, la politique. Si la science nous permet de concevoir des petits embryons, alors il faut laisser une chance à toutes les personnes en désir d’enfants de devenir parent. Je suis certaine que la GPA éthique bien encadrée, comme dans certains pays, comme le prouve l’expérience d’Hugo et Jean-Luc, peut être un succès.

Le chemin sera encore long pour que l’amour et que des familles naissent. Mais je veux y croire! Car comme le dit la chanson : all you need is love, love is all you need.

Retrouve d’autres articles sur la vie de parent ici. 

Et toi, que penses-tu de la Gestation pour Autrui ?

N’hésite pas à me laisser un commentaire.

@ bientôt !

Angie

GPA

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Une réponse à “Un automne à Madison, l’histoire d’une GPA”

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